CHARLOTTE LAKITS
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Que reste-t-il de chez nous ?
​
What's left of Home?


Petite-fille de réfugiés hongrois et roumain, la question de savoir ce qui fait un "chez-soi" émerge pendant mon adolescence. ​Elle ne m'a plus quittée depuis. ​
J'ai étudié la philosophie, rédigé un mémoire de recherche sur le thème de l'habitation. Après mon diplôme en 2018, j'ai commencé à travailler comme photographe et partout où je suis allée, cette question a continué de m'accompagner.
​Aujourd'hui, alors que nous vivons une période de bouleversements (sociaux, écologiques, géopolitiques), alors que l'expression "monde d'avant" ​​(la pandémie, la guerre) est entrée dans le langage courant, j'aimerais poursuivre l'enquête et demander : Que reste-t-il de chez nous ?​
Qu'est-ce qui nous tient, nous permet de ne pas vaciller ? Qu'est-ce qui nous donne un positionnement dans le monde et une direction ? 
Est-ce une croyance, un rituel, la famille, l'amour, une certitude, le corps, une langue, une ville, un continent ?
Quel lieu est encore le nôtre ? Où trouvons-nous refuge dans un monde qui change ?
​Normandie (France), ​​2023-2025

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"Chez moi, c’est en pleine nature. En campagne. En ville, c’est pas chez moi. En ville, je suis perdu. J’ai l’impression de ne pas être à ma place. 
Après si je donne une réponse trop vague, si je te dis par exemple : chez moi, c’est la campagne, t’as pas de chez-toi, t’es chez-toi nulle part non.
Chez-toi, c’est là où t’as “des droits”. Là où personne ne viendra t’imposer ses volontés.
 
​
C’est là où t’es libre de faire ce que tu veux, d’inviter qui tu veux, d’être entouré des gens que tu veux."
Matthieu, Saint-Georges-du-Vièvre (Eure)


"Chez-moi, j’en ai deux. Deux continents. Le continent africain et le continent européen, plus exactement la France. C'est là où je me suis intégré."
​Bachir, Pont-Audemer (Eure)

"Je vais toujours vouloir me rapprocher de l'eau. ​Dans ma famille, on est très comme ça. On a toujours été attirés par l’eau.
 Ce qui me plait, c'est de me retrouver dans des coins un peu perdus, et très naturels."
Paul, Saint-Pierre-du-Regard (Orne)


"Jusqu’à présent, je n’ai pas pu être suffisamment chez moi ici, c'est-à-dire passer mon temps à m’occuper de la maison. ​J’y trouve un grand bonheur.
Le travail, tout cela me prend mon chez-moi. Je voudrais consacrer le temps qu’il me reste à être beaucoup plus présent ici et à ne faire plus que ça.

​Le chez-soi, c’est quelque chose qu’il faut cultiver. Et plus on s’y investit, plus on se sent bien."
​François, Saint-Mards-de-Blacarville (Eure)


"Chez moi, c’est là où j’ai grandi. Le Buquet, c’est un quartier d’Elbeuf. D’un côté, les tours, de l’autre, la prairie. 
​Je suis un enfant du monde et des champs."
Sasha, Elbeuf (Seine-Maritime)


"Il y a toujours la chambre. Dans toutes les maisons où j’ai habité, j’avais ma chambre. C’est la première bulle.
​Mais je ne crois pas que j’y mette de valeur supplémentaire. 
La sensation plus spirituelle ou mystique de "qu’est-ce que c’est un sentiment d’appartenance", là pour le coup, c’est absolument pas lié à où j’habite. C’est que des capsules d’endroits ou d’états dans lesquels je me sens à ma place. Pendant longtemps, ça a été, assez précisément sur le tapis roulant de l’aéroport."
Nouch, Saint-Pierre-de-Cormeilles (Eure)


"Mon chez moi, c’est mon univers, mon bordel, avec nous. Nous cinq."
Stéphane, Bernay (Eure)


"Although I wouldn’t pack my home, or try to bring it with me in some object, I would say my home is inside me.
It would be cliche to say that when I’m dancing I’m at home, but it is actually true. Bringing myself wherever I go, feeling free to dance how I like, how I learned, and finding a space to enjoy my body moving equals home. I would describe home as a warm feeling, colored in warm tones."
Dora, Villers-sur-Mer (Calvados)


"C'est le son des cloches. Je suis tombé amoureux des cloches quand je suis parti en vacances dans le Cantal. Mon grand-père m’avait dit d’aller là-bas."
Samuel, Hauville (Eure)


"Chez soi, c’est aussi ton architecture, l’arche de tes propres cultures, espaces, lectures, nourritures.
​C’est la robe que tu laisseras, l’esprit que tu as cultivé, l’énergie que tu as déposée après toi."
​Yolande, Les Petites Dalles (Seine-Maritime)


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Avec le soutien de la Région Normandie.
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